Graffeur pas street artiste

Dire Voici une personne qui détruit ou détériore quelque chose volontairement poursuivant une lutte, un combat avec violence et fureur. On aime le mépriser. Pourtant, il a une capacité naturelle incontestable qui ne se révèle pas dans le street art, mais dans le mouvement graffiti.On pourrait le présenter en trois mots : “vandale, acharné et talentueux “.

Initié par le crew ALB, il s’est tout de suite pris en main, défonçant le sernam de la SNCF à Fontenay sous-bois dans un premier temps, puis il a continué son périple, laissant tantôt son empreinte, tantôt des cicatrices dont certains se souviennent. Eyone a donné sa peau au bitume, il est sans conteste l’un des plus craints et respectés du milieu, et pour cause: sillonnant les veines et artères du métro, il a fait parler l’encre sur les murs; d”ailleurs certains sont encore tatoués des teintes indélébile de son crew TPK dont il est le fondateur. Depuis 1994, les billes, des bombes, n’ont cessé de retentir tpksur les parois du spray, vu l’irruption de peintres et pas des moindre tels que Tran, Frez, Jesie, Sonor, Dok, Fuzi, Rap,Skout, Bagar, Press, Vesty, Oby, Astus, Horer, Hadès, Deli.k(Henree), Babs, Art, Ansl ,Altes….. ; On comprend cette addiction interactive.Du charisme il en a, et il en faut pour être visible, s’imposer, et être acteur de l’histoire de ces crews. En effet, il a fait un bout de chemin avec chacun d’eux : ALB, TPK, UV, CP5, 156, TVA, DKC, D77,OBkOS,FDS, ZC,TAK La dégradation colorée lui a valu du succès auprès de Seen le célèbre graffeur New Yorkais, qui lui permit d’intégrer son studio, lui offrant une crédibilité dans le marché de l’art. Les toiles de Eyone ont une force, elles sentent encore le « goudron chaud ».Vous voulez du pur graffiti ? Allez faire un tour dans la galerie 154 (154 rue Oberkampf paris ouvert de 14h00-20h00) où siègent les TPK. Vous retrouverez l’atmosphère d’Eyone, dans laquelle il a apposé son sceau durant ses 22 dernières années.